Un placard aménagé en coiffeuse.
Cela avait été son cadeau
d’anniversaire.
Un beau miroir rond et une table
étoffée d’une toile rouge velours avec sa boîte à bijoux nacrée posée dessus.
D’un œil perplexe, elle
regardait, alignés de part et d’autre du miroir les différents flacons.
Les pétales qu’ils contenaient
perdaient jour après jour leurs couleurs malgré tout l’alcool qu’elle prenait
soin de verser dose à dose.
Ces pétales de roses macérés,
censés livrer leur parfum délicat, achevaient en réalité leur vie emprisonnés
dans ces petites bouteilles en verre privées de lumière.
Et pourtant, elle aurait
tellement aimé préserver dans ses préparations la senteur et les nuances de
feu, de soleil, de passion ou de tendresse des fleurs que son père cultivait avec
dévotion.
Il y a quelques mois, j’ai pu
renouer avec ce désir et cet enthousiasme d’enfance. Les yeux pétillants, j’ai
découvert comment fabriquer des élixirs, de rose, mais aussi de tout végétal
vivant répondant à l’appel de mon intuition.
C’est grâce à un Cercle de Pardon
que j’ai rencontré Élie. J’ai tout de suite été émerveillée par sa formidable
capacité à écouter les plantes et à (re)donner un élan de vie aux humains, aux
jardins et à la Terre.
Grâce à cette rencontre avec
Élie, j’ai franchi une étape de plus dans mon cheminement de connaissance
intérieure, et particulièrement de ma capacité à écouter la voix de mon
intuition.
Je lui ai en effet fait la sourde
oreille pendant de nombreuses années, car la tendance à vouloir avant tout
satisfaire autrui sur divers plans a pendant longtemps pris le pas sur la
satisfaction de mes propres besoins. J’ai donc souvent avancé en étant coupée
de mes ressentis et paradoxalement et en parallèle, en devenant
« hypersensible », dans le sens désagréable du terme :
chatouilleuse, susceptible, grinçante… À une époque, certains m’avaient même
affublée du surnom de « Tatie Danièle » !!!
Je remercie aujourd’hui cette Tatie Danièle, chipie et vindicative, d’avoir su protéger et manifester malgré moi son visage constructif : suivre quoi qu’il en coûte ce moteur intérieur qui lorsqu’il ne peut ronronner se met à pétarader !
Peut-être à l’occasion, pourrai-je aborder ces autres étapes de compréhension, d’apprivoisement et de transformation de cette hypersensibilité mal gérée en une qualité mise au service du courant de vie, et non plus de la survie.
Je remercie aujourd’hui cette Tatie Danièle, chipie et vindicative, d’avoir su protéger et manifester malgré moi son visage constructif : suivre quoi qu’il en coûte ce moteur intérieur qui lorsqu’il ne peut ronronner se met à pétarader !
Peut-être à l’occasion, pourrai-je aborder ces autres étapes de compréhension, d’apprivoisement et de transformation de cette hypersensibilité mal gérée en une qualité mise au service du courant de vie, et non plus de la survie.
Aujourd’hui, je souhaite simplement rendre hommage à Élie de m’avoir ouvert une voie d’expression supplémentaire me permettant d’aller vers plus de complétude.
Élie, donc, transmet lors de
séminaires et dans la suite des travaux de Machaëlle Small Wright, différents
protocoles de co-créativité.
Je me souviens de ma première
participation où j’étais arrivée avec l’intention de me lancer dans le
jardinage. Il s’agissait pour moi de créer, en intelligence avec les esprits de
la Nature, un espace propice à la bonne croissance de mon futur potager.
J’avais déjà compris et utilisé
dans ma pratique professionnelle ce qu’est le transfert d’énergie à distance,
mais cette journée-là me réservait une nouvelle découverte.
Me voilà assise devant les
quelques mottes de terre prélevées de mes futures plates-bandes et plongée dans
les processus d’équilibrages et d’harmonisations guidés par la bienveillante
Élie.
Je pressentais bien que cette
terre avait peut-être besoin d’un peu plus de ceci, ou d’être nettoyée d’un peu
de cela, mais mon esprit critique, toujours à l’affût, restait dubitatif,
malgré mon expérience du soin à distance par magnétisme.
Ayant regroupé devant moi les
quelques échantillons de substances qui me semblaient appropriées, j’entends
Élie demander à ce que soit opéré le transfert énergétique et vibratoire de ces
substances dans la terre du jardin.
Et là, une évidence m’envahit le corps.
Je tressaille ; un frisson me parcourt. Une nouvelle dimension s’ouvre,
claire et logique, et se déroule devant moi tel un tapis rouge : « le
pouvoir de la vibration ».
Quand je pose une question à mon
pendule, j’émets une onde, donc une vibration, et c’est l’onde ou vibration en
correspondance qui répond.
Quand Masaru Emoto expose de
l’eau à des mots ou à des musiques, c’est l’onde, donc la vibration, qui
informe et transforme l’eau.
Quand un bol chante, ou un
tambour résonne, c’est le son, donc la vibration, qui impacte mon corps et
toutes ses dimensions.
Quand j’envoie à la terre de mon
jardin l’énergie des extraits de chaux, de lavande ou autre, il ne se passe pas
autre chose qu’un mélange d’ondes et de vibrations qui s’interconnectent et
créent ensemble de nouvelles fluidités énergétiques et donc de nouveaux
équilibres.
Je reste un moment abasourdie par
ce qui tout d’un coup m’apparaît comme une Lapalissade.
« Oui mais,
rétorquerez-vous, comment sais-tu Sophie que ce que tu exposes-là est réel, vrai,
utile et bienfaisant ? »
Je m’en remets simplement à ma
sensibilité, ou plutôt devrais-je dire à cette forme de sensorialité que j’ai maintenant
appris à mieux apprécier et à développer.
Au fil de mon parcours, j’ai
accepté que mon intuition puisse me donner des informations de nature
variées : des mots, des odeurs, des goûts, des sensations d’épaisseur de
l’air ou de pression sur la peau, des circulations de courants dans le corps.
Les
informations amenant de la lumière, de l’expansion, de la joie, un sentiment
d’entièreté ou d’alignement, ou encore des ressentis de paix ont des impacts bienfaisants sur moi, sur
l’autre.
Je me fie désormais à cette
guidance personnelle lorsque je fabrique des élixirs ou les propose en
consultation.
Ce moment est la plupart du temps
l’occasion pour la personne venue me voir, et pour moi, d’un sourire, d’un rire, d’un trait d’humour, d’un clin
d’œil du monde-non-démontré qui nous met à l’épreuve de croire ou d’accepter
que le choix de l’élixir, loin d’être le fruit du hasard, est celui du jeu des
vibrations entre elles quand elles composent en nous le bouquet destiné à
éclore et à faire s’épanouir nos propres couleurs et fragrances.
Pour donner un exemple de
l’à-propos de ces « choix », voici un extrait de ce que j’ai pu vivre
en séminaire avec Élie.
Une proposition de travail nous a
conduits dans l’exploration du « pouvoir personnel », que j’ai compris
et formulé à ce moment-là et me concernant comme la capacité à « garder
mes moyens face à une personne en position de domination ».
Les élixirs que j’ai piochés
« au hasard » dans une grande boîte parmi une quarantaine de flacons ont
été ceux de Violette douce et de Chou.
Leur action énergétique sur moi à
l’instant a été la sensation d’une expansion dans la poitrine et de relever le
menton.
Et à postériori, j’ai découvert
les qualités des deux élixirs utilisés :
* Violette douce : «renforce face aux
fragilités, apporte de la force dans chaque action et réveille le courage en
sommeil »
* Chou : « aide à se
redresser face à l’adversité ; reprendre sa place avec joie et
légèreté »
Cela pourrait ne sembler être
qu’une « coïncidence »…
Cependant la récurrence de ces justesses de hasard au fil de
l’utilisation de ces élixirs me pose question !
Comment me positionner face à ce
phénomène ? Une partie de moi pourrait choisir peut-être la voie de la
recherche scientifique et intellectuelle ; une autre préfèrerait peut-être
se laisser emporter par le coup de cœur et la foi… Les perspectives pour
aborder cela sont sûrement multiples, et fonction d’où je place mon regard… c’est
alors que je me rappelle que je m’appelle Sophie !
« Face à l’incompréhensible infinité de l’univers,
Une peur immense étreint le cœur de l’être humain…
L’homme ordinaire se rassure et s’en protège par l’ignorance délibérée,
Le religieux par des dogmes, des prières, des rituels,
Le savant par des chiffres et des équations…
Le sage, lui, éclate de rire en s’avouant qu’il ne le comprend pas
mais que c’est tellement beau !... »
(Le dit des chamanes, Paul Degryse)
A partir des ateliers de Élie
Audureau, Consultante en projets et jardins co-créatifs, Castaignos Souslens
(40) – 06 77 09 10 54